A few thoughts, a few sayings

-"Je suis celui qui te connais quand tu fuis jusqu'au bout du monde" Jacques Bertin (Je suis celui qui court)

- "Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde..." Saint-Exupéry (Petit Prince)

- "Et le plus beau, tu m'as trahi. Mais tu ne m'en as pas voulu" Reggiani (Le Vieux Couple)

- "We all got holes to fill And them holes are all that's real" Townes Van Zandt (To Live is To Fly)

- "Et de vivre, il s'en fout, sa vie de lui s'éloigne... Tu marches dans la rue, tu t'en fous, tu te moques, de toi, de tout, de rien, de ta vie qui s'en va." Jacques Bertin (Je parle pour celui qui a manqué le train)

- "I thought that you'd want what I want. Sorry my dear." Stephen Sondheim (Send in the clowns)

- "Pauvre, je suis de ma jeunesse, De pauvre et de petite extrace. Mon père jamais n'eu grand richesse, Ni son aïeul nommé Orace. Pauvreté nous suit à la trace, sur les tombeaux de mes ancêtres, Les âmes desquels Dieu embrasse! On n'y voit ni couronnes ni sceptres." François Villon (Pauvre, je suis)

- "Vous êtes prêts à tout obéir, tuer, croire. Des comme vous le siècle en a plein ses tiroirs. On vous solde à la pelle et c'est fort bien vendu" Aragon (Ce qu'il m'aura fallu de temps pour tout comprendre)

- "And honey I miss you and I'm being good and I'd love to be with you if only I could" Bobby Russell (Honey)

- "And I need a good woman, to make me feel like a good man should. I'm not saying I am a good man Oh but I would be if I could" Fleetwood Mac (Man of the World)

- "Je ne comprends pas ces gens qui peuvent s'installer n'importe où quand je cherche inlassablement avec la tête fermée que tu connais l'endroit où je retrouverai mon enfance" Jacques Bertin (Colline)

jeudi, février 21, 2008

Is that allright?

Bonne nouvelle puisque j'ai terminé la première relecture du Vengeur (non présentée sur ce blog). Assez content de moi, j'ai exterminé un nombre effarant de fautes. Et pourtant, il en reste tant et tant. Je n'ai pas rencontré (à mes yeux) de grosses contradiction et le travail de réécriture (à mon humble avis) ne concerne qu'un seul chapitre qui m'a vraiment déçu. Il reste encore un nombre important de répétition (pourtant, pourtant, pourtant....qu'est-ce que je l'utilise celui-là). Et probablement un travail de longue haleine niveau grammatical et stylistique mais au moins j'en suis arrivé au bout et ce n'était pas si terrible. J'ai même réussi à apprécier ça.
Bref Elohaï prends du retard mais je pense qu'il est plus important de finir ce que j'ai commencé que de m'atteler à autre chose surtout qu'il bénéficiera probablement de ce travail et du temps de réflexion.
Bref, je me tourne maintenant vers d'autres pour leurs avis et leurs remarques en les remerciant d'avance pour leur patience.

samedi, février 16, 2008

Elohaï - Chap 1 "Un Chant"

Premier chapitre d'Elohaï qui devait servir d'introduction un peu sombre.
Musique d'inspiration: Goran Bregovic & Ofra Haza - Cantonero (Reine Margot Theme)

« Et le premier était l’Unique, car seul lui était assez arrogant pour se croire seul. »

Une voix douce et apaisante s’éleva dans l’air d’un petit matin brumeux. Une voix de femme, plaintive. Celle qui chantait était accroupie sur un muret de pierre, les jambes ramenées sous elle, recouvertes par sa jupe de toile brune. Un corsage serré au tissu rugueux complétait sa sombre panoplie. Seuls ses cheveux d’un rouge éclatant semblaient accompagner les vers clamés au vent.
Ses yeux d’un bleu aussi clair que l’eau d’une rivière regardaient fixement devant eux. « Elohaï ». Ce nom revenait souvent dans sa complainte. Personne ne pouvait dire si c’était là la raison de ses pleurs pourtant tous aurait juré que si et auraient pleurés avec elle. Pourtant l’air frais et vivifiant vous piquait les narines et vous tirait des larmes comme si ça ne suffisait pas.

Mais elle ne chantait pas pour les autres, ni pour elle-même, elle ne faisait que laisser sourdre la noirceur qui enserrait son cœur et l’étouffait. Elle clamait sa peine aux collines, aux arbres et au petit hameau en contrebas.

Une corneille tournoya un instant au dessus de celui-ci avant de se poser sur l’un des gibets qui ornaient la place du village. De si loin, on aurait pu croire à des jouets macabres ou des mats de cocagnes peut-être mais leurs fruits étaient autrement plus mûrs et suintaient des entrailles.

Des larmes coulèrent le long de ses joues, traçant un sillage humide que le vent tentait d’assécher. Sa voix ne faiblissait pas « Elohaï !»
Elle chantait et pleurait pour un homme, plus qu’un homme, un héro, un espoir. Et au-delà, elle pleurait pour un pays, une nation, pour le monde même peut-être.

Aujourd’hui sa chanson était connue de tous et jamais interrompue. Jamais aucun homme n’aurait osé railler son sujet et offenser ainsi les dieux. Pourtant, tous, sans exception auraient voulu qu’elle n’ait jamais existé.

Le dernier couplet s’éteignit dans l’aube. Un des soldats qui attendait patiemment s’éclaircit la gorge, gêné. Il n’aimait pas ce qu’il avait à faire mais c’était là son devoir.
La fille plus belle que l’aube se laissa emmener sans résistance, le visage inexpressif. La cueillette allait bientôt commencer.

vendredi, février 15, 2008

Elohaï - Les 40 dieux - Introduction

Entre quelques corrections pour "le vengeur" il m'arrivait d'avoir envie d'écrire autre chose, de me lancer dans un autre projet. Pourtant je ne le voulais pas aussi imprécis que le premier (malgré le plan que j'avais fait celui-ci à changé à de nombreuses reprises et les prémisses étaient vraiment plus dû à l'inspiration qu'à un plan mûrement réfléchit)
J'ai eu différentes idées (que je garde sous la manche, qui sait...) que j'ai laissé mûrir afin de voir laquelle allais gagner. Il me fallait quelque chose d'original, de différent.
Je ne voulais plus me lancer dans le suivit de 5 personnages comme pour le vengeur, trop contraignant, trop risqué.

Et puis finalement c'est sorti, une page puis deux et l'histoire d'Elohaï prends forme. J'ai déjà qq pages de notes et je suis en train d'en faire le plan. Je suppose qu'il faudra encore quelque temps pour que j'aie une base solide mais je tenais à faire partager un petit aperçu pour les rares visiteurs.

Voici donc l'introduction à Elohaï:
Ceci est l’histoire d’Elohaï, le plus grand guerrier que la terre ait porté à ce jour. Le récit de la vie d’un homme exceptionnel. Un homme que toute femme
rêve d’aimer, que tout homme rêve d’être.
Pourtant Elohaï était un mercenaire torturé, amer qui n’avait que la mort pour seule compagne, le meurtre pour seule raison de vivre. Ecoutez donc son histoire ! Et découvrez comment un jeune homme sans le sou va devenir le plus grand symbole de son
temps.

Vous tremblerez plus que lui lorsqu’il devra affronter la horde sanguinaire des Hsros, la plus grande armée que l’homme n’ait jamais vue.
Ces cavaliers, nés un arc à la main, ont traversé l’orient pour dévaster la
contrée de notre héro, celui-ci alors pétri de vengeance et de haine se retrouve
désoeuvré mais il ne baissera pas les bras ! Jamais !
Voici l’histoire de l’homme qui va changer la vie de tant d’autres alors qu’il est
destiné à être seul. Ecoutez donc et taisez-vous !