Bon ben voilà on croit tenir un bout de la corde et puis manque de temps on perds le fil.
J'ai vraiment envie de m'y remettre. Arriver à nouveau à mettre la main sur une histoire que je peux continuer et faire vivre. Qui sait peut-être avec "la nostalgie du tyran" dont voici les premières phrases:
musique d'inspiration: Yann Tiersen - La Valse d'Amélie
J'ai vraiment envie de m'y remettre. Arriver à nouveau à mettre la main sur une histoire que je peux continuer et faire vivre. Qui sait peut-être avec "la nostalgie du tyran" dont voici les premières phrases:
musique d'inspiration: Yann Tiersen - La Valse d'Amélie
Le mécanisme de la boîte à musique s’enclencha lentement, une petite forme d’ivoire se mit à tourner sur son tapis de soie rouge. Les notes cristallines résonnèrent et emplirent l’espace de la tente, rivalisant avec les goutes de pluie qui cognaient sur la toile au dessus. Un doigt fin se posa sur la tête de la danseuse au regard fixe, son propriétaire appréciant la sensation de frottement alors qu’il fermait les yeux et se laissait emporter par l’air cristallin. L’homme avait atteint la quarantaine, les traits tirés, une fine barbe sombre lui parcourait la mâchoire. Ses lèvres souriantes frémissaient comme s’il récitait des paroles qu’il avait du mal à retenir pour lui.
Lentement, il enleva son doigt de l’objet et ouvrit les yeux. La tente était richement meublée, coffre de voyage finement gravés, table de campagne et même un lit avec un couchage. Un braséro au centre de la pièce lui réchauffait le dos. Il claqua violemment le couvercle de la boîte, coupant court à la berceuse. « Enfin ! » ses bras repoussèrent son fauteuil et il se releva en aplanissant les plis de sa longue cape noire.
Des bruits se firent entendre à l’extérieur, un homme ouvrit le battant et se planta à genou devant son seigneur « Lord Katharn, la pluie a cessé comme vous l’aviez prédit ! ». Le froid s’était engouffré avec lui, ce qui fit grimacer Katharn. Mais c’est avec un sourire dénué de chaleur qu’il invita le soldat à se relever, plus pour l’empêcher d’étaler encore plus de boue à l’intérieur que pour offrir un peu de débit à l’homme détrempé.
« Parfait ! Faites seller mon cheval, parure rouge c’est un grand jour. Que les hommes se tiennent prêt, toujours en silence conformément aux ordres. »